Portrait de Julien RONGIER
Diplômé PGE 2010
Directeur des revenus Paris Entertainment Company // Directeur délégué Adidas Arena
Après avoir obtenu la mention "très bien" à l'EM Strasbourg en 2010, j'ai développé un attrait tout particulier pour le tourisme de luxe, l’hospitality, et l'événementiel. Après une 1ère expérience en tant que commercial dans un palace parisien, j’ai eu l’opportunité d’intégrer les équipes programmation du Stade de France et d’y apprendre l’événementiel XXL pendant 5 ans. Expérience formidable qui m’a permis de participer au lancement du Stade Pierre-Mauroy à Lille pendant 5 ans également, pour parfaire mon expertise de l’événementiel (EURO 2016, Coupe Davis, EUROBASKET, matchs des Equipes de France de Football et de Rugby) et intégrer des premières missions de management d’équipes.
J’ai actuellement le plaisir d’animer la Direction des Revenus du Groupe Paris Entertainment Company depuis 4 ans et demi (Accor Arena, adidas arena et Bataclan) ainsi que de diriger notre nouveau projet l’adidas Arena. Au fil des années, j'ai eu l'opportunité de développer mon réseau notamment grâce à mes compétences linguistiques (français, anglais, espagnol et portugais). Mon ouverture d’esprit ainsi que ma vision à l’international ont joué un rôle clé dans l'avancement de ma carrière.
Le pitch de votre poste ?
Ma mission principale consiste à piloter l’ensemble des revenus du groupe,“comme un directeur commercial avec une vision à 360 degrés” qui intégre les revenues hospitalités, VIP, sièges premium, la restauration, le merchandising, les événements, le partenariat et sponsoring, entre autres. En d’autres termes, cela consiste en la définition et le pilotage de la stratégie commerciale de l’ensemble du groupe. En parallèle de ceci, j’occupe également le poste de Directeur délégué de l’Adidas Arena qui ouvre en février 2024, et qui sera la 2ème plus gros Arena de Paris après l’Accor Arena.
Des résultats à donner ici et maintenant ?
Environ 135 Événements par an
Manage une équipe de 20 personnes
115 Collaborateurs
Pourquoi avoir choisi de travailler dans ce secteur ?
Je recherchais quelque chose qui me fasse « kiffer » et où on pouvait bien gagner sa vie.
Pour moi, l'évènementiel est un secteur très exigeant où il faut être passionné et où il faut accepter le fait qu’on peut avoir des semaines très chargées et parfois être obligés de devoir mélanger vie professionnelle et vie personnelle.
Quelles ont été les étapes de votre cursus scolaire ?
J’ai suivi une formation classique et obtenu un bac S puis j’ai décidé de suivre une prépa HEC à Angers, cette expérience m’a beaucoup appris, à la fois d’un point de vue théorique mais également pratique. À la suite de cela j’ai pu intégrer l’EM Strasbourg en Programme Grande Ecole, un choix réfléchi que j’ai fait pour son bon positionnement, son ouverture à l’international, mais également l’influence de la faculté et l’apprentissage Learning by Doing.
Durant mes 6 années d’études j’ai pu voir différents horizons : dans un premier temps j’ai effectué mon Master 1 en échange au Mexique, puis j’ai pris la décision d’effectuer une année de césure durant laquelle j’ai eu la chance d’occuper le poste commercial Junior au Bristol à Paris me permettant de participer à des projets de développement.
Quelles ont été pour vous les opportunités que vous avez su saisir ?
Il y a 3 leviers que j’ai essayé d’activer et que je continue de cultiver :
- La curiosité et l’engagement : c’est ce que j’appelle “la théorie de l’enfant gâté”, c’est-à-dire si vous kiffez ce que vous faites, vous êtes prêts à faire le kilomètre de plus pour découvrir et rencontrer du monde et c’est grâce à ce kilomètre de plus que vous serez meilleur que les autres. La curiosité mêlée au kiffe est pour moi synonyme de travail et de performance.
- Les langues : aujourd’hui être quadrilingue n’est plus si commun, il faut cultiver cette soif de la culture et de l’apprentissage de nouvelles langues, c’est une ouverture nécessaire.
- Le réseau : si j’ai pu avoir les jobs que j’ai eu, c’est surtout grâce au réseau qu’il faut entretenir au plus tôt ! Cultiver son réseau c’est un soft skill et une question de pari. Il est important d’investir du temps et de l’intelligence auprès de ces gens et sans forcément attendre de retours et un jour un téléphone sonne et c’est un chasseur de tête qui a entendu du bien de vous. C’est ce qu’il s’est passé pour moi.
Avec ces 3 axes, normalement votre carrière ne devrait pas avoir trop de mal à décoller.
Que retenez-vous de votre formation à l’EM Strasbourg ? Que vous a-t-elle apporté dans votre carrière ? Et pour vous personnellement ?
Ce qui me faisait le plus envie à l’époque c’est le positionnement académique de l’école, les résultats étaient bons et évidemment la perspective de départ à l’étranger (ce qui je pense est toujours le cas aujourd’hui) !
C’est cela que je retiens ; avoir pu effectuer une année à l’université au TEC de Monterrey au Mexique m’a fait grandir, mûrir.
J’ai appris l’espagnol là- bas et aujourd’hui je suis bilingue ce qui facilite la compréhension dans mes échanges professionnels à l’international.
Quel(s) souvenir(s) gardez-vous de votre école ?
Je retiens surtout l’état d’esprit alsacien, l’ambiance qui nous offrait (avec mes potes) l’occasion de sortir et de se mêler à la vie étudiante de Strasbourg.
Ce qui constitue mon meilleur souvenir c’est de constater l’évolution entre mon premier et mon dernier jour. L’EM m’a fait grandir et je me revois à la rentrée comme jeune homme en ressortir fier le jour de ma ‘graduation’.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui souhaiteraient suivre la même voie que vous ?
Mes deux conseils ce sont : bosser plus et s’amuser plus !
J’ai eu du mal à l’appliquer moi-même mais je maintiens le discours du “bosser plus que ce que vous ne croyez”. L’école vous met à disposition des outils qui vous permettront de perdre moins de temps dans votre vie professionnelle. Aujourd’hui 50% de mon boulot c’est de la finance et peut être que si j’avais été plus aguerri avant j’aurais été plus préparé à ce qui m’attendait. Mais à côté je vous encourage à plus vous marrer. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser les deux sont compatibles ! Il suffit d’être organisé (ce qui je sais est compliqué étant étudiant) et c’est aussi en s’amusant plus qu’on se créera notre réseau. Essayer de s’écouter et de trouver le truc qui vous fait kiffer.
Votre fibre ce n’est pas forcément un secteur, ça peut être de travailler avec des copains ou bien de vouloir s’amuser mais le plus important c’est de creuser et de voir ou cela vous mène.
Moi je voulais trouver un endroit où ce qu’on fabrique pour les gens les fasse marrer et que moi à travers leur expérience je me marre.
C’est le bon deal, l’un nourrit l’autre !
Travailler et vivre autrement aujourd’hui, est-ce possible selon vous ?
Dans mon secteur, il est compliqué de mener une vie de famille. Nos semaines types sont très chargées, mais c’est vrai qu’aujourd’hui les nouvelles technologies - notamment de télétravail - permettent cette flexibilité.
Ce que je voulais moi, c'était d’être le plus présent en événements et aujourd’hui on prend plus en compte la recherche d’un équilibre entre privé et professionnel. Depuis des années mes “deux vies” sont complémentaires, c’est la façon dont j’ai voulu construire ma carrière. J’ai réussi à mélanger mes loisirs et mon activité.
Votre génération est à la recherche d'une meilleure qualité de vie et je sens qu’elle portera ses fruits.
“plus le secteur est cool, plus il est exigeant”
Quels sont vos projets futurs ?
Ma mission c’est la réalisation avec succès des projets de mon Directeur Général et l’élaboration ainsi que la mise en place de ces idées.
Un nouveau projet peut s’illustrer par l’image d’une machine que l’on remet en route et qui permet de réaliser des idées. Par exemple avec le bataclan, c’est toute une organisation de trouver des bons éléments et faire repartir la machine. C’est cela qui anime mon quotidien.
Kommentare0
Bitte melden Sie sich an, um einen Kommentar zu lesen oder hinzuzufügen
Empfohlene Artikel