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Portrait de Xavier Battinger

PORTRAITS ALUMNI

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03.29.2022

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Portrait de Xavier Battinger

Diplômé 2015, M2 Marketing et Ecoute des marchés

Directeur du département « Business  Development Office » Ricoh Industrie France


Après une licence de Conseiller en Consommation à l’Université de Haute-Alsace Mulhouse-Colmar en 2005, j’ai (ré)intégré le monde de la vie active et postulé dans la société qui m’emploie aujourd’hui : Ricoh Industrie France (site industriel implanté sur la commune de Wettolsheim dans le Haut-Rhin).

Ma position a sensiblement évolué au sein de cette structure et en 2010 j’ai eu l’opportunité de travailler dans une des succursales à l’étranger (Ricoh Europe SCM, aux Pays-Bas). 

A mon retour en France j’ai dirigé mon premier service et en 2014 - l’entreprise souhaitant accélérer sa transition dans les activités orientées « économie circulaire » (remanufacturing, recyclage, réparation, etc.) - la création d’un nouveau service « Business Development Office » sous ma responsabilité et commun aux sites de production anglais (Telford) et français m’a été confiée.

C’est dans le cadre de cette transition que j’ai souhaité consolider mes compétences en intégrant la promotion 2014-2015 du Master « Marketing et écoute des marchés » sous le régime de la formation continue.

 

Le pitch de votre poste ?

Je suis depuis 2016 Directeur du département « Business  Development Office » en charge du développement de nos activités orientées « économie circulaire » pour nos clients de la zone Europe, Middle-East et Africa (EMEA) , Ricoh Industrie France

Nous développons - entre autres - des services liés au recyclage et à la réparation auprès de partenaires à l’international, mais nous cherchons aussi à soutenir le développement de solutions au service des entreprises implantées sur notre territoire.

 

Pourquoi avoir choisi de travailler dans ce secteur ?

C’est pour moi très important d’être acteur au sein d’une structure engagée concrètement dans une démarche de développement durable : en plus d’être une activité passionnante car pleine de défis, ce projet se confond parfaitement avec mes valeurs personnelles pour une croissance plus responsable.

 

Des obstacles sur la route ?

Dans le secteur de l’économie circulaire, le consentement à payer des consommateurs (càd la valeur maximale du prix d’un bien ou d’un service donné que le consommateur/acheteur potentiel acceptera de payer) reste toujours moins prononcé pour un produit remanufacturé que pour un produit neuf

 

Votre vision de ce marché pour demain ?

Je crois au développement d’une croissance verte basée non pas sur des fondamentaux idéologiques mais sur des réalités économiques : les différentes crises que nous traversons depuis 2 ans ont renchéri le coût des matières premières et de fait renforcé l’attractivité des produits issus de l’économie circulaire d’un point de vue coût et disponibilité.

Combinées à une (indispensable) prise de conscience collective des enjeux environnementaux, de mon point de vue les opportunités sur ce marché vont continuer à croître de manière significative.

 

Des résultats à donner ici et maintenant ?

Sur l’une des activités réalisées sur le site de Ricoh Industrie France appelée « GreenLine™ » (appareil d’impression multifonctions remanufacturé), sur l’exercice fiscal 2021 nous avons quasiment doublé notre volume de vente par rapport à notre précédent record historique en date de 2019.

Une performance significative qui s’inscrit dans une tendance haussière de fond accélérée par les législateurs au niveau européen : par exemple sur le marché français l’entrée en vigueur de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (dite loi « AGEC ») impose dans le cadre des marchés publics un pourcentage de solutions issues du réemploi ou de la réutilisation. 

 

Quels sont les projets que vous portez chez Ricoh Industrie France ?

L’enjeu pour notre structure de production est de préserver notre compétitivité en accélérant notre transition vers l’industrie 4.0. 

Digitalisation, automatisation de nos lignes de production et gestion des données « big data » sont des thématiques encore insuffisamment explorées dans le domaine de l’économie circulaire car plus complexes à mettre en place que pour les activités industrielles dites « linéaires ». 

Notre capacité à répondre aux attentes du marché d’un point de vue prix est dépendante entre autres de ces améliorations : c’est donc un enjeu déterminant pour le développement de nos activités.

Au niveau de mon département l’enjeu se situe dans notre capacité à étendre notre offre en dehors de notre univers historiquement orienté « bureautique ». 

C’est pourquoi par exemple nous étendons notre offre de services aux domaines de la robotique. Depuis 2021 nous avons par exemple intégré à notre portefeuille de services la réparation de notre premier « cobot » (un robot collaboratif d’une marque autre que Ricoh permettant le nettoyage d’espaces collectifs).

 

Que retenez-vous de votre formation à l’EM Strasbourg ? 

Mon passage à l’EM Strasbourg a été extrêmement positif. 

Comme indiqué j’ai intégré ce cursus en formation continue ; et ceci 10 ans après l’obtention de mon dernier diplôme universitaire. 

Ce parcours à l’EM Strasbourg m’a tout d’abord permis de consolider nombre de connaissances empiriques concernant les techniques d'écoute des marchés, le marketing, la stratégie d’entreprise, etc. 

De manière plus générale, il m’a surtout rappelé que plus que jamais il faut savoir oser se remettre en question concernant ses connaissances mais aussi et surtout sur ses pratiques.

Un exemple très symbolique : c’est grâce à cette formation que j’ai appris le travail en distanciel sur document partagé. En l’espace de quelques années mes pratiques au travail étaient déjà devenues obsolètes. En tant que manager, intégrer ces nouvelles technologies ont été très bénéfiques vis-à-vis de ma performance propre mais aussi considérant l’attractivité de ma structure vis-à-vis de nouveaux collaborateurs.

 

Quel(s) souvenir(s) gardez-vous de votre école ? 

Je me souviens très bien de l'ADN de l'EM Strasbourg qui repose sur 3 piliers : le développement durable, l'éthique et la diversité. A titre personnel j’aurais choisi ces mêmes valeurs et j’ai intégré une promotion à cette image. J’ai plaisir encore aujourd’hui à échanger avec certains d’entre eux. 

L’EM Strasbourg est une école, mais aussi pour moi une atmosphère : des personnes dynamiques dans un lieu à l’architecture d’exception implanté dans une ville riche de son patrimoine et de son dynamisme culturel. 

Je retiens de cet ensemble son caractère extrêmement « énergisant ».

 

Travailler et vivre autrement aujourd’hui, est-ce possible selon vous ? des pistes ?

C’est possible et je rajouterai même que c’est essentiel : de mon point de vue l’investissement personnel et la réussite dans ses projets se traduisent toujours dans l’engagement ; et cet engagement ne peut être durable que s’il est en phase avec son « moi » profond.

 

Votre LinkedIn:

linkedin.com/in/xavier-battinger-b9b47a111

 


Par Stéphanie Lesault

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