Andreas Koppensteiner, Diplômé M2 MOS 2021

J’ai fait un MBA en Autriche (mon pays d’origine) et j’ai eu une proposition de détachement de mon employeur de l’époque pour venir travailler pendant deux ans dans une filiale française basée dans les Vosges. La vie a fait que je suis resté en France où j’ai poursuivi ma carrière sur différents postes dans des services finances de groupes industriels internationaux.

Après une vingtaine d’années, j’ai constaté que j’avais perdu la motivation et surtout le sens dans mon activité professionnelle. J’ai profité de l’aide d’une consultante pour trouver ma nouvelle voie. C’est ainsi que je me suis inscrit au MOS à l’EM. Cette formation m’a permis de construire du réseau dans le milieu médico-social et de trouver à peine diplômé un poste de directeur d’EHPAD dans une association à but non-lucratif. 

Vos accélérateurs de parcours ? 

Surtout le réseau, les stages et mes collègues de promo pendant la formation.

Le pitch de votre poste ?

C’est un poste hyper intéressant car on touche à beaucoup de choses : La santé, l’hébergement, la restauration, le relationnel, la technique etc. Je suis responsable des salariés, des résidents, leurs familles et leurs proches. J’ai commencé mon poste au début du scancal Orpéa et le Ehpad-bashing qui a suivi. Le secteur doit apprendre à mieux communiquer sur les belles choses qui s’y passent tous les jours.

Pourquoi avoir choisi de travailler dans ce secteur ?

La volonté d’apporter quelque chose à la société et de donner du sens à ce que je fais. Et de savoir pourquoi cela vaut le coup de se lever le matin et de se rendre au travail.

Des obstacles sur la route ?

Pas d’obstacles juste le challenge de rédiger un mémoire dans une langue qui n’est pas ma langue maternelle.

Votre vision de ce marché pour demain ?

Le milieu médico-social et particulièrement le secteur de la personne âgée est en transformation. Il y a des cartes à jouer : renforcer la communication sur notre activité, rétablir la confiance de la société, rendre les métiers qui sont liés plus intéressants et s’adapter aux changements de besoins de nos résidents et leurs familles.

Des résultats à donner ici et maintenant ?

Je trouve que c’est encore trop tôt pour parler de résultats.

Quels sont les projets que vous portez dans votre structure ?

Rechercher des partenariats pour enrichir et stimuler la vie sociale de l’établissement dont je m’occupe et le bien-être de mes résidents et de mes collaborateurs.

Que retenez-vous de votre formation à l’EM Strasbourg ?

Je retiens particulièrement la dynamique et la cohésion de ma promo (dite la promo MOS 4.0). Malgré la distance (85% des cours en distanciel et la première rencontre en vrai après quasi 9 mois de formation) nous avons réussi à créer un esprit de groupe qui a surpris tout le monde (nous inclus).

Quel(s) souvenir(s) gardez-vous de votre école ? Un souvenir à partager ?

Malheureusement pas de souvenir car notre présence à l’école a été très limitée. Peut-être la disponibilité et la gentillesse de l’équipe de notre BU et de la scolarité.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants : qui souhaiteraient suivre la même voie que vous ?

Ce secteur nécessite de l’empathie. Le poste de directeur d’Ehpad nécessite d’être un peu « couteau suisse ». il faut de la souplesse et de la flexibilité. En contrepartie il y a du sens et de la reconnaissance.

Travailler et vivre autrement aujourd’hui, est-ce possible selon vous ? 

Tout à fait, je l’ai fait ! Et ca vaut le coup !

Quels sont vos projets futurs ? 

Dans un premier temps, acquérir un peu d’expérience dans ce nouveau domaine pour moi et m’installer sur Strasbourg. Pour la suite, c’est encore un peu tôt pour le dire.

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Par Stéphanie Lesault